sleepmakeswaves: these are not our dreams

Bon, vous l’aurez compris à l’absence de capitalisation et d’espaces: sleepmakeswaves est un groupe de post-rock qui vient de sortir these are not our dreams. Qui n’est d’ailleurs pas vraiment un album, mais une trilogie d’EP. Concept.

Formation australienne active depuis 2006, sleepmakeswaves nous avait habitué jusque là à un post-rock instrumental plutôt classique: son électrique, montées en puissances, ambiance grands espaces. Ici, le groupe se permet de placer quelques morceaux chantés.

Composé des EP Not an Exit, Out of Hours et No Safe Place, these are not our dreams compte en tout douze pistes pour une heure et dix minutes. La durée des compositions varie assez largement, entre trois et onze minutes.

Depuis le temps que je vous la sers, vous connaissez ma rengaine sur les albums de post-rock: « pas très original, mais bien foutu ». C’est, en résumé, ce que je pourrais dire sur these are not our dreams.

Vous seriez d’ailleurs en droit de vous demander pourquoi, au final, j’écoute encore des albums de post-rock. La réponse est simplement que j’aime bien les ambiances et celles de cet album sont très réussies.

Et puisqu’un parle d’ambiances comme vous pouvez vous en douter par le nom de l’album (et des EP qui le composent), these are not our dreams est une sorte de bande originale pour le moment présent, à la fois optimiste et déprimée.

En conséquence, les morceaux oscillent entre énergie (« batavia », « pyramids » ou le morceau-titre) et spleen (« time wants a skeleton », « cascades », « mind palace »). Les ambiances sont également assez variées, avec parfois un côté stellaire et d’autre fois un aspect plus terre à terre.

C’est plutôt une bonne chose, d’ailleurs: comme l’album est plutôt long, cette variété permet d’éviter la fatigue inhérente à un tel projet. Je dois dire néanmoins que je suis moins fan des parties chantées (« zelda », « serenity now »), qui font un peu bluettes pop-rock (ou, au mieux, rock alternatif).

C’est donc avec une impression plutôt positive que je ressors de l’écoute de ce these are not our dreams. C’est un bon album de post-rock que réalise ici sleepmakeswaves, mais – une fois encore – pas transcendant. Les amateurs du genre y trouveront certainement leur compte; il est disponible sur Bandcamp.

Bonus: la non-vidéo de « the endings that we write », la plus longue piste de l’album

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