Microsoft confirme le Surface Laptop SE, un portable à 250$

C’est confirmé, le Microsoft Surface Laptop SE va bel et bien exister. Ces engins destinés au marché de l’éducation seront proposés à 250$ pour concurrencer les Chromebooks.

On en parlait il y a peu, c’est désormais confirmé. Microsoft va proposer des Surface Laptop SE sur le marché éducatif. Pour séduire face aux Chromebooks, l’éditeur proposera deux éléments importants : un prix d’accroche très bas puisque les machines commenceront à 250$ pièce pour débuter. Mais aussi et surtout, son propre environnement logiciel qui fera donc face à celui de Google.

Surface Laptop SE

Le Surface Laptop SE n’est pas une merveille, techniquement parlant, ce ne sera pas une révolution technique. Le 11.6″ proposera un écran LCD en 1366 x 768 pixels qui ne sera probablement pas en IPS mais plus vraisemblablement une dalle TN  aux angles de visions assez courts.

Les puces embarquées seront des Celeron N4020 (2 coeurs) ou Celeron N4120 (4 coeurs). Des processeurs très très limités. Le N4020 est par exemple 25% moins performant qu’un Celeron Gemini Lake N4100. Le Celeron N4120 est juste un peu plus puissant que ce dernier… Ce n’est pas franchement des puces dernier cri comme on peut s’y attendre sur une machine à ce tarif. La mémoire vive démarrera à 4 Go de de DDR4 et pourra atteindre 8 Go sur les modèles les plus performants. Le stockage sera confié à des puces eMMC soudées sur la carte mère et on retrouvera des options de 64 et 128 Go. 

Surface Laptop SE

La connectique fait état d’un port USB Type-C, d’un USB Type-A, d’un port jack audio combo et d’une prise d’alimentation. Une webcam 1 mégapixel est annoncée ainsi qu’un duo de haut-parleurs 2 watts. Le module réseau  est un Wifi5 proposant également du Bluetooth 5.0 et l’engin est censé offrir 16 heures d’utilisation « typique »… Il est réalisé en plastique et mesure 28.3 cm de large pour 19.3 cm de profondeur et 1.77 cm d’épaisseur. Il est annoncé à un poids de 1.11 kilo.

Le Surface Laptop SE est un ultraportable de 11.6″ qui fonctionnera sous Windows 11 SE, la version « limitée » du système d’exploitation de Microsoft qui n’offre qu’un accès à son magasin d’applications pour installer des programmes. Une version particulière de Windows qui est livrée avec Office 365 fonctionnant en symbiose avec OneDrive pour synchroniser ses fichiers. Une version pensée également pour une maintenance et un déploiement facile de la part d’administrateurs. Bref un outil parfait pour le marché éducatif. 

Chromebooks Q4 2020 Canalys

On l’aura compris, le but du jeu pour Microsoft n’est pas spécialement de gagner de l’argent avec cet engin vendu à prix plancher, mais de répondre à la montée en puissance inquiétante des Chromebooks sur le marché éducatif US. En 2016 déjà, ChromeOS occupait 50% du marché éducatif US. En 2020, cela a été une vraie explosion sur le marché mondial. Depuis, et avec les différentes étapes de confinement sur place, la pression de ChromeOS sur Windows dans ce secteur n’a fait que s’accentuer. La racine par laquelle les habitudes d’usages informatiques s’installent. De quoi s’inquiéter pour Microsoft car de nombreux utilisateurs ont déjà le pli d’un usage des outils Google au travers de leurs smartphones.

Evidemment, l’engin ne sera pas merveilleux et le public US ne pourra pas l’acheter directement. Ce tarif de 250$ est annoncé comme prix d’achat pour les institutions US, les écoles et autres campus qui seront les seuls à pouvoir profiter de ce prix en négociant directement avec Microsoft. C’est également un moyen de pousser ses partenaires à s’investir sur ce marché pour Microsoft. L’éditeur compte bien que le Surface Laptop SE fasse des émules chez Acer, Asus, HP, Dell et Lenovo. Des marques qui proposent aujourd’hui de nombreux Chromebooks sur le marché US et ailleurs. Ces engins seront probablement accessibles au public, probablement un peu plus cher que les 250$ demandés mais probablement pas beaucoup mieux équipés.

250 $ !?

Il y a quelques années, Microsoft et Intel ont tué le marché des Netbooks avec, comme principal argument, qu’ils ne correspondaient plus aux besoins des clients. L’autre argument était qu’ils ne proposaient pas une marge de fonctionnement suffisante pour les différents acteurs du marché. En limitant au maximum toute évolution de leurs caractéristiques et en interdisant toute possibilité d’obtenir une licence Windows si on ne respectait pas certaines règles précises, le couple Wintel a fait stagner le format netbook jusqu’à ce qu’il s’épuise.

Parmi les règles drastiques imposées par les deux compères, certaines travaillaient en cascade. Par exemple, en 2009, une licence de Windows demandait l’exploitation d’un processeur monocoeur pour être accessible à un netbook. Cela limitait donc le choix aux Atom d’Intel. Mais l’achat d’un Atom n’était possible que si on l’assemblait avec 1 Go de mémoire au maximum. Ce qui faisait de l’engin une solution très édulcorée en terme de performances. Bien entendu, les constructeurs auraient pu se tourner vers des systèmes Linux, et on se rappelle que le premier EeePC d’Asus employait un système linux, baptisé Xandros, pour contourner les problématiques de Microsoft. C’est d’ailleurs l’éditeur qui est venu frapper à la porte d’Asus pour lui proposer une version adaptée1 de son système pour ne pas voir trop d’engins débouler sur le marché sous Linux après le raz de marée des ventes du premier netbook. En 2009 déjà, deux ans après leur lancement, 30 millions de netbooks avaient été vendus.

Pour mémoire, les premiers modèles de EeePC étaient proposés à 299$ avec un équipement peu glorieux : le EeePC 701 proposait 512 Mo de mémoire vive, 4 Go de stockage eMMC et un écran 7″ en 800 x 480 pour afficher les données calculées par un Celeron M900 à 630 MHz. L’Acer Aspire One avec son écran 8.9″ en 1024 x 600 pixels proposait un Atom N270, 512 Mo de ram évolutif et un stockage de 8 à 120 Go. Des engins largement moins performants que ce nouveau Surface Laptop SE…

Alors, certes, il y a eu une certaine inflation et le prix des composants a largement évolué. Mais je  trouve amusant de constater que ce que l’on jugeait peu rentable pour la chaine économique et qu’on a cherché à brider par tous les moyens soit devenu aujourd’hui possible. 

Le Surface Laptop SE n’est pas une excellente machine, loin de là. A vrai dire, je n’encouragerais d’ailleurs personne à en faire l’acquisition dans sa version de base. Je constate simplement qu’à leur époque, certains netbooks se vendaient extrêmement bien à des tarifs supérieurs. Le Samsung NC10 et ses 419€ peut faire pâlir la nouvelle machine de Microsoft malgré son écran 1024 x 600 de 10″, son petit Atom N270, son petit Go de mémoire vive et son stockage mécanique de 160 Go. Le Wind U100 équipé de la même manière à 399€ avec 80 Go de stockage a lui aussi de quoi faire sourire. Les deux généraient finalement une meilleure rentabilité pour Samsung et MSI que ce que vont rapporter les machines sous Windows 11 SE aux différents acteurs du secteur.

Je ne suis pas spécialement pour un retour à des machines aussi anémiques, j’aurais simplement aimé voir le marché évoluer un peu plus librement sur ce segment. Ce qu’auraient pu être des engins de petite diagonale avec 4 ou 8 Go de mémoire vive, des SSD conséquents, des puces plus musclées que les Atom de base. Sans passer forcément par la case « luxe » comme ce que proposent GPD ou One Netbook, par exemple. Simplement des engins en adéquation avec une recherche de portabilité et de performances classiques.

Le plus amusant est sans doute de constater que le « creux » lié à la disparition des Netbooks a fait le lit des Chromebooks. Machines qui se sont posées au départ comme des solutions entrée de gamme convaincantes avec des prix très bas et un système d’exploitation entièrement tourné vers les services. Un système ChromeOS largement moqué par Microsoft, d’ailleurs, puisque l’éditeur n’a pas hésité à critiquer le fait que les Chromebooks ne fonctionnaient « que dans les nuages » au travers de nombreuses campagnes de publicité. Des affirmations aujourd’hui largement fausses puisque les engins sous ChomeOS peuvent parfaitement fonctionner de manière déconnectée et peuvent non seulement profiter des applications du monde Android mais aussi de celles issues de Linux. C’est surtout un mode de fonctionnement connecté largement repris par ce Surface Laptop SE désormais. Un mode qui lie l’usage de Windows 11 SE à Microsoft Office 365 et OneDrive.

Le choix de l’Ultrabook poussé par Intel et Microsoft n’a pas vraiment fait les affaires d’étudiants à la recherche d’offres économiques à l’époque. Les premières puces Core à destination des ultrabooks étaient malheureusement médiocres en terme de performances et se sont retrouvées enchâssées dans des ultraportables aux prix exorbitants. Cela a détourné le public de ces machines pour s’interroger sur l’opportunité d’engins plus accessibles. En face, les solutions ChromeOS étaient finalement bien plus souples et surtout plus abordables.

Le paradoxe est tel qu’aujourd’hui ce sont les Chromebooks  qui continuent à occuper ce marché de l’entrée de gamme mais qui débordent désormais sur des engins plus luxueux avec des offres de plus en plus musclées et… onéreuses. 

Notes :

  1. Comprendre, adaptée en prix, pas en compétences

Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

19 commentaires sur ce sujet.
  • 10 novembre 2021 - 10 h 22 min

    Ah le Samsung NC10… on en aura perdu du temps sur cette petite bécane plus mignonne qu’efficace. Presque tout d’une grande…

    Pour le marché éducation je suis surpris du poids (je suis sûr que faire sous le kg était possible à ce prix) et du prix, j’ai acheté un asus E203MA en 2018 aux usa pour environ 160USD en promo au lieu de 200USD. A savoir que ma bécane (sous Linux mint maintenant) possède un celeron n4000, 4gb de ram, 64gb EMMC et pèse 1kg avec une dalle TN moche. Il me semble que le modèle date de fin 2017. D’où ma surprise il faut environ 4 ans et plus d’argent à Microsoft pour faire à peine mieux?

    Répondre
  • Alu
    10 novembre 2021 - 10 h 32 min

    @Neurobioboy:
    Et surtout ça va tourner sous windows 11…et windows est un veau en comparaison de linux mint…

    Ca va être des netbook bis à mon avis…

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 10 h 55 min

    Mmmmmmm : 1366 x 768 pixels ?

    A mon avis c’est mort pour une utilisation pédagogique correcte quand tout ou presque tend vers le full-hd.
    Le seul moyen d’être polyvalent avec du RDP sur les postes pédago comme c’est la règle depuis le covid vient d’être sabordé.

    A voir si une autre utilisation sort son épingle du jeu.
    A+

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 11 h 30 min

    Etonnant de la part de MS. En effet, ces machines ultra lentes et inefficaces vont plus dévaloriser l’environnement logiciel de la marque qu’autre chose…. Ma surface go « de base » en 4/64 est le seuil minimal a ne pas franchir à mon sens.

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 11 h 44 min

    Bon de toutes manière on aura pas accès à la machine, et sans doute pas d’azerty si on trouve un import. Bref on suivra cela « de loin ».

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 11 h 53 min

    wouais woauis, avec ce bousin, ss doute destiné à l’enseignement, 3 onglets d’ouverts dans le browser et le PC est en PLS (les Chromebooks ont le mérite d’être fluides et peu gourmands ressources, alors que Windows… et je ne parle pas de W11…)

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 12 h 19 min

    @Raph : Mon PC de bureau tourne avec un Core2Duo E6600, 4Go de RAM et un SSD sur du SATA 2. Sous Windows 10 je n’ai aucun problème pour un usage bureautique et je dois avoir une trentaine d’onglets ouverts dans Firefox. Je pense sincèrement que la configuration proposée pour ces surfaces laptops est suffisante, tant qu’on ne veut pas faire tourner Doom Eternal dessus (ou autre).

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 14 h 15 min

    Hello, que de souvenirs à la suite de cet article. Je me souviens être chez Surcouf devant un eeePC 900 version Linux et une personne me demandant si je connaissais le site Blogeee.

    Les netbooks formaient un vrai marché à part, au même titre qu’un 17″, un 15″, ou un 13″. Voir ce marché être tiré entre des produits de luxe (les fameux ultrabook), et des produits classiques ultra bridés ayant du mal à lire du 720p alors que le standard allait peu à peu vers le 1080p 60fps… c’est dommage.

    Aujourd’hui, pour le marché AZERTY, je n’ai en tête que la Surface Go qui tient la route. J’aimerais bien aussi qu’AMD vienne pénétrer ce marché, histoire de ne pas revivre le lobbying Wintel.

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 14 h 17 min

    @Olivier:
    Je confirme que pour un usage classique (hors traitement video/jeu), une vieille machine fait l’affaire. Et si elle n’a que 2GB de RAM (voir la moitié, en se restreignant un peu sur ce qu’on ouvre en simultané niveau applicatif), remplacer windows par un Linux: Genre une Debian sans superflu, installée sur mesure après avoir claqué une image netinstall sur une clef USB, bureau MATE ou Cinnamon selon qu’on ait un GPU sans/avec accélération 3D correcte ont mes préférences.

    Mon PC principal date également de 2013, un barebone Shuttle XH61v probablement connu ici, équipé avec un Core i3 et 8GB de DDR3. Aucun besoin de le changer, en prime son lecteur/graveur de galette sert encore parfois pour ripper un CD de musique ne l’ayant pas encore été et restait encore indispensable jusqu’à juin dernier pour graver des CD MP3 pour la voiture (avant de devoir la remplacer suite à un vol puis incendie, l’occase récente rachetée depuis ayant la prise USB qui manquait…). Je n’ai remplacé que l’alim externe. HDD et SSD mSata pour le système ne donnent aucun signe de faiblesse et il reste largement assez performant pour ce que j’en fais, y compris de l’encodage vidéo le GPU intégré supportant quicksync.

    Les fréquences des CPU de fixe montant plus haut que les mobiles (et, surtout, y restant grâce à un système de dissipation qui encaisse!), je suis même parfois déçu en comparaison de mon Lenovo P51 du boulot avec 20GB et bien plus jeune mais qui sur de grosses compilations ralentit au bout de 2mn.

    Alors ce type de machine débarrassée de windows ferait sans doute déjà l’affaire de beaucoup de monde. Avec 50$ de plus, probable que la plupart des réserves seraient levées… Mais voir Microsoft repartir vers les limites, ici système, qui ont tué les netbook est honteux: J’espère en conséquence qu’ils vont bien se planter car à procéder ainsi, ils le méritent.

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 14 h 22 min

    […] a présenté son Surface Laptop SE, un ordinateur portable entrée de gamme à 250$ mais ne compte pas être le seul a tenter sa […]

  • 10 novembre 2021 - 15 h 04 min

    C’est a mon avis un manque de RESPECT du client chez MICROSOFT .
    je pense qu’avec le nombre de Portable castrés offerts avec WINDOWS 10 SE ,il ont facilement ouvert la voie aux CHROMEBOOK .

    Je veux bien que MICROSOFT gagne de l’argent mais qu’on m’explique comment j’ai pu en 2020 m’acheter un CHROMEBOOK ACER 715 avec un Ecran de 15 pouces en Full HD 1080 disposant d’in Intel i3 de 8th Génération avec 8 Go de RAM et 128 Go de Stockage soudé pour 450 euros quand l’équivalent sous WINDOWS 10 m’aurais coûté 800 euros certes avec un vrai SDD amovible .

    Là encore ,un écran de faible définition quand pour 50 euros de plus le Chromebook offre une résolution en HD avec le meme type de processeur .

    Désolé mais si je me décide pour un PC INTEL+WINDOWS 10 ,il me faut un truc qui justifie son prix .

    Un processeur AMD ne ferai t’il pas la meme chose sur une SURFACE ?
    il est vrai que les liens INTEL+WINDOWS sont très forts mais MICROSOFT SAIT S’ÉQUIPER CHEZ INTEL QUAND IL DOIT CONCURRENCER SONY .

    Ma question saurait plutôt de savoir si les écoles devraient pas définir un matériel type et définir le nombre d’exemplaires a fournir .

    Prenons un Portable de base a 350 euros multiplié par des centaines de milliers voir en millions d’exemplaires avec pour seule différence la disposition du clavier .
    Si un petit constructeur chinois peut offrir des portables a 300/350 euros avec un écran HD comme CHUWI et autres du meme genre le font.

    C’est sur que MICROSOFT se fout de nous .

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 19 h 38 min

    Encore un portable qui va raté sa cible…
    Quoi faire sur un 11,6p (sans se tuer les yeux) avec une résolution pareille le full HD devrait être le minimum..
    Et puis il faudra mettre de côté tout les applications de dessin 3D (SketchUP, Solidworks, …) très utilisé en collège …
    J’ai acheté, il y a un an, un BMAX Y11 avec Ecran Full HD, Celeron N4120,8Go de mémoire 256Go de SSD, coque en partie en Alu et 1Kg sur la balance pour moins de 300€, Microsoft n’est pas capable de faire aussi bien, voir mieux ????

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 19 h 44 min

    Beaucoup de pc portable d’occasion, bien moins cher, serons bien mieux. Au pire on ajoute un SSD et ça roule. Reste à voire la qualité (hors définition) de l’écran.

    Répondre
  • 10 novembre 2021 - 23 h 04 min

    N’a-t-il pas été mentionné quelque part que ce portable Microsoft est facilement réparable ?

    Dans la vidéo promotionnelle, peut-être…

    Répondre
  • 11 novembre 2021 - 0 h 16 min

    Salut Pierre.
    Est-ce que les photos sont contractuelles? Ca ressemble trait pour trait à du Asus.

    Répondre
  • 11 novembre 2021 - 0 h 22 min

    @Chouette Mâ-Mâ: RAM soudée, CPU soudée et stockage eMMC soudé. c’est du bon a jeter.

    @Rick: Je ne sais pas qui fabrique mais je doute que ce soit Microsoft qui ait engagé le plus de sueur dans le projet.

    Répondre
  • bob
    11 novembre 2021 - 1 h 12 min

    Durant des années Intel a distillé au compte goutte les innovations et Microsoft a transformé un système d’exploitation du matériel en système d’exploitation de l’utilisateur.

    Que ces gros cons disparaissent. Il restera Linux et ARM / AMD et on ne se portera pas plus mal.

    Répondre
  • pm
    11 novembre 2021 - 16 h 48 min

    Je vais y aller de mon couplet nostalgique. D’autant plus que je rédige sur mon ASUS 1015B (pas BX, important). Acheté avec W7 il y a… prescription ! Le bestiau a un 10.1 de définition de l’époque, MAIS a une prise HDMI ! Et parmi ses connecteurs il en a un en 3.0. La RAM n’est pas soudée. Donc quelques dizaines d’EUR pour 4Go et remplacement du HDD par un SSD, et un Linux en dual boot, et roule ma poule. Et le proc C50 ! il lui faut une bonne dizaine d’onglets (sous Brave) pour demander grâce.
    Comme l’indique un com précédents, avec des écrans aussi petits, il faut adapter ses besoins. Mais avec un moniteur (TV) full HD, il n’a pas à rougir comparé à mon NUC (sauf rapidité, bien sûr). Par contre en autonome, pour lecture de bouquins, pas une seule tablette ne fait le poids.
    Il y a donc (si MS y pense) un marché pour des machines de ce type. Bien fait pour eux s’ils y viennent trop tard. Et dommage que Google ait remporté la mise; en prouvant qu’on n’avait pas obligatoirement de casser sa tirelire. Mais Google,… bon.
    Espérons que des constructeurs re-distribuent des produits « ouverts ». Voeu pieux ?

    Répondre
  • 12 novembre 2021 - 22 h 50 min

    les gars a force de parler de netbook vous m avez fait craquer et j ai pris un Chuwi Herobook Air car il est leger (910gr) et pas cher (174E aujourd hui sur aliexpress https://fr.aliexpress.com/item/1005003119753850.html ( avec le code black friday 11AE30 (-30E), reduc vendeur 7E16 et reduc paypal 3E) ) …

    … je l ai aussi pris car apparemment on peut mettre un 2eme SSD dedans et j espere donc pouvoir faire facilement un dualboot CloudReady ou ChromeOS-brunch …

    si je le trouve bien j en parlerai sur le forum, probablement dans le sujet que j ai déja créé https://forum.minimachines.net/t/ordi-compact-et-solide-en-3-2-ou-4-3-surface-laptop-go/2319 ou alors un autre sujet …

    Répondre
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *