Asus PN52 et Asus PN64 : les MiniPC de la marque évoluent

Les nouveaux MiniPC Asus PN52 (Intel) et Asus PN64 (AMD) évoluent vers de nouveaux processeurs avec avec un choix assez large mais pas toujours de dernière génération.

Asus annonce deux nouvelles gammes de MiniPC dans son catalogue 2022 avec, pour commencer, le Asus PN64 qui va embarquer la nouvelle gamme de processeurs Intel Core Alder Lake de douzième génération. Viennent ensuite les Asus PN52 qui embarqueront de leur côté des puces AMD Ryzen 5000H.

Moins compacts que certains MiniPC noname, ces engins sont conçus pour être performants et discrets. Parfait aussi bien pour un usage au sein d’un bureau, pour piloter des affichages ou des outils industriels que pour être glissé sous un téléviseur au milieu d’un salon. Dans un format 1 litre, ces engins de 13 cm de large sur 11,9 cm de profondeur et 5,6 cm d’épaisseur peuvent parfaitement rester invisibles.

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Asus PN64 : 8 processeurs Alder Lake au choix

Au coeur de cette gamme Intel qu’est l’Asus PN64, on retrouve deux sortes de puces Alder Lake. Deux processeurs hautes performances de type H et six plus sages en TDP de la série P. Ainsi les Core i3-1220P, Core i5-1240P, Core i5-1250P, Core i7-1260P, Core i7-1270P et Core i7-1280P sont accessibles pour se positionner sur des besoins déjà très complets tant en calcul qu’en vidéo. Ces puces en 28 watts de TDP n’auront aucun mal à fournir un service complet de performances tout en préservant un excellent confort d’usage. Plus haut dans la gamme des processeurs plus puissants qui accusent une consommation plus importante avec les Core i5-12500H et Core i7-12700H en 45 watts de TDP. Ces derniers offriront à ces Asus PN64 des allures de stations de travail plus proches d’un besoin professionnel avec de belles capacités de calcul.

J’ai personnellement très hâte de voir ce que ces processeurs vont donner à l’usage dans ce type de configuration. Si Alder Lake tient ses promesses en matière de gestion d’énergie, il est possible que ces déclinaisons soient vraiment à l’avantage des utilisateurs. Tant par les services et la performance proposée que par la possibilité de n’utiliser que quelques cœurs pour les usages du quotidien et par la même retrouver des engins d’une discrétion exemplaire niveau ventilation.

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L’accès aux composants de l’Asus PN60

Du reste, les Asus PN64 semblent taillées pour rendre de nombreux services. On retrouve un double stockage M.2 2280 PCIe NVMe en interne avec une baie d’extension 2.5″ SATA 3.0 en plus. Deux slots SoDIMM pour de la mémoire vive DDR5-4800 sont disponibles et la machine propose une série de connecteurs assez complets en plus d’un Wifi6 ou Wifi6E suivant les configurations.

Les versions Asus PN64 proposent deux ports USB 3.2 Gen2 Type-C, trois ports USB 3.2 Gen Type-A, un jack audio 3.5 mm combo, un Ethernet 2.5 GbE, deux sorties HDMI 2.0 et un port configurable qui pourra être peuplé à la demande – une option évidemment réservée aux professionnels qui passent des commandes directes à la marque – avec au choix un port HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4 , un VGA, un port série ou un second port Ethernet.

Ces engins sont prévus pour la seconde moitié de 2022, si tout va bien, et devraient débuter à partir de 369$.

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Asus PN52 : un passage aux Ryzen 5000H ?

Les versions AMD de cette gamme ne passent pas aux puces Ryzen 6000 que nous venons de découvrir mais à la génération précédente, les Ryzen 5000H. Leur calendrier est identique à celui des versions Intel mais reste plus flou puisque la marque n’a pas communiqué de tarif de base pour ces engins. La question est sûrement de savoir si ces modèles un peu tardifs en Ryzen 5000H vont véritablement exister ou si la production d’AMD sera suffisante pour faire face à la demande et si ces machines ne vont pas rapidement être remplacées par des puces Ryzen 6000. Les avancées techniques proposées par ces dernières sont en effet suffisamment attrayantes pour vouloir passer son tour sur un engin de ce type. A moins que, bien sûr, face à une grosse demande et une production limitée, les tarifs des puces d’AMD ne s’envolent sur la nouvelle génération.

Cela étant dit, face au PN51 d’Asus lancé l’année dernière sous Ryzen 5700U, ces PN52 qui exploiteront des puces Ryzen 5000H seront forcément plus performants mais ne profiteront donc pas de l’architecture Zen3+ ni du circuit graphique RDNA2 des nouvelles séries.

Si le format externe ne change pas avec les mêmes dimensions et un encombrement de 1 litre, les compétences varient un peu puisque ce modèle ne disposera que de deux unités de stockage interne. Un M.2 2280 PCIe NVMe et un emplacement 2.5″ pour un stockage SATA 3.0. 

La connectique varie également quelque peu avec, au total, deux ports USB 3.2 Gen1 Type-C, un port USB 3.2 Gen2 Type-A, quatre ports USB 3.2 Gen1 Type-A, un jack audio 3.5 mm combo, un Ethernet Gigabit, deux sorties HDMI non identifiées et toujours un port customisable.


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10 commentaires sur ce sujet.
  • 10 janvier 2022 - 12 h 13 min

    Les PN52 ne profiteront pas de l’architecture Zen 3+ et encore moins d’RDNA2, mais au moins on peut noter qu’il profiteront enfin de l’architecture Zen 3!
    Parce que rappelons que les PN51 sont tous en 5000U Lucienne, soit du Zen 2 et non pas ZEN3!!

    Mais qu’est-ce qui change au niveau stockage?
    Un m.2 + un sata, c’était pas déjà le cas sur les PN50, PN51 et tous le reste de la gamme?

    En revanche les gros changements viennent du boitier, qui prend de l’embonpoint. On passe d’un 0.62L à 1L, de 11.5 x 11.5 x 4.9, à 13.0 x 11.9 x 5.6. Et esthétiquement, je le trouve moins réussi, mais c’est une affaire de goût.

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  • 10 janvier 2022 - 12 h 14 min

    Ah, vous compariez le stockage par rapport au PN62, pas au PN51. Dsl.

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  • 10 janvier 2022 - 13 h 28 min

    En fait, je lis ailleurs sur plusieurs sites que c’est le modèle AMD PN52 qui aura droit à un double m.2, soit 3 volumes de stockage, tandis que le modèle Intel PN64 n’en n’aura que 2 (1x m2 + 1x sata).
    Qui dit vrai?

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  • 10 janvier 2022 - 14 h 28 min

    Petit retour d’expérience suite à l’achat et l’équipement d’un Asus PN50 E1.
    Ne pas acheter ce modèle (et ces successeurs) en tablant sur une machine discrète sur le plan sonore.
    Etant équipé de minimachines depuis quelques années, c’est la machine faisant – et de loin – le plus de bruit que j’ai eu. Son système de ventilation est très déstabilisant dans son fonctionnement. Les réglages offerts par Asus n’y changent rien. Résultat j’ai fini par me résoudre à acheter le boitier fanless dessiné par Asaka (ils ont du repérer les limites du boitier original et la demande potentielle). J’ai en parallèle trouvé des topics (anglophones ou francophones) qui confirment le constat quant au bruit généré même à très faible sollicitation.

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  • 10 janvier 2022 - 18 h 05 min

    @Yacoubaa: tout à fait d’accord je possède un PN51 et le ventilo se lance même à faible charge et même quand la machine n’est pas utilisée. J’avais essayée avant un brix GB-BRR7H-4800 à base de 4800U et c’était pire le ventilateur tournait à 100% tout le temps

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  • 10 janvier 2022 - 19 h 16 min

    Et c’est vraiment justifié par la température du proc ou c’est les réglages d’Asus qui sont beaucoup trop précautionneux?
    Ya pas moyen de rehausser la température de déclenchement du ventilateur, ou bien même de réduire la fréquence/TDP du proc?

    Ya un bidouilleur qui avait lâché une vidéo thermique d’un 4000U tournant complètement cul nu (sans ventilateur ni même de radiateur) et stable sur des bench plutôt costaud. Donc de base, ce sont à priori de bon proc, pas trop difficile à refroidir.

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  • 10 janvier 2022 - 19 h 26 min
  • 11 janvier 2022 - 12 h 42 min

    @bebertjack Mêmes constats. Parfois aucun déclenchement pendant 30 minutes malgré une charge et après déclenchement avec fonctionnement sans fin avec vitesse moyenne qui fait déjà ps mal de bruit. J’ai émis aussi l’hypothèse que les autres modèles n’étaient pas forcément mieux lotis. Le nuc équivalent bénéficie aussi d’un modèle fanless d’Asaka. Possiblement pas pour rien.

    @Titi Mon hypothèse : un mix entre le boitier Asus et les plages d’exécution. Au-delà le ventilo lui-même n’est pas un modèles des plus silencieux (marque Sunon)
    Il me semble qu’il y a des options pour les températures. Il y a un contrôle des plages ventilateur permettant de contrôler sa force de déclenchement mais même avec un réglage pour limiter la force… toujours un bruit assez violent en comparaison de la sollicitation.
    J’avais vu les mêmes choses que toi concernant la question thermique du proco.

    Un logiciel existe sur Linux et Windows : Ryzen Controller. Mais j’ai fini par décider d’investir sur le boitier Asaka. Si vous souhaitez un retour sur le boîtier (ou lenom de la boutique ou je l’ai acheté au proche du prix constructeur), pas de soucis.

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  • 12 janvier 2022 - 10 h 39 min

    @Yacoubaa: Merci pour tout ça.
    L’extension passive d’Akasa, je connaissais, mais c’est plus du tout le même format :-/

    Mais au moins ça a le mérite d’exister.
    Et si malgré toutes les bidouilles et réglages, le bouzin reste toujours trop bruyant à son goût, au moins avec les PNx (avant ces nouveau modèles, qui ne paraissent assurément pas compatibles), on a cette béquille à disposition. Ce qui n’est pas le cas des autres machines du même genre.

    Et merci pour Ryzen Controller, je me garde ça sous le coude :)

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  • 12 janvier 2022 - 15 h 04 min

    @TiTi: De rien ;) Le changement de volume m’a fait clairement hésiter au delà de la question du prix. Ce qui a fini par me décider c’est la capacité pour le bloc Asaka de tenir debout (permettant une occupation de la surface équivalente au boitier original), la nuisance générée et le prix initial payé pour l’achat du PN50 en comparaison du Nuc à puissance et équipement équivalents. Au-delà, je garde mes machines quelques années ce qui permet d’adoucir dans le temps l’investissement. Mais franchement l’achat ne s’est pas fait par gaité de coeur sachant par ailleurs que j’ai du le faire venir d’un autre pays de l’espace européen pour l’avoir quasi au prix public conseillé.

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