Qualcomm Oryon : Le SOC des futur PC s’annonce

Oryon, c’est le nom de code des coeurs des futurs SoC ARM de Qualcomm. Des puces qui viseront les PC comme le monde mobile.

Qualcomm a un petit problème. La marque propose depuis de nombreuses années des solutions ARM pour le marché des ordinateurs classiques qui ne se révèlent pas spécialement performantes. Un problème jugé sévèrement par le marché qui ne les cautionne pas en refusant de les acheter. Mais un problème qui devient carrément gênant désormais. 

Les cœurs Oryon sont annoncés comme une solution compétitive sur un marché devenant très problématique pour Qualcomm. Quand la marque se battait contre des fabricants comme AMD et Intel, elle avait toutes les excuses du monde en ne parvenant pas à fournir les performances nécessaires. Mais désormais qu’Apple propose une solution ARM capable de rivaliser avec les puces x86 classiques, cela devient un peu trop visible que les Snapdragon sont à la traine.

L’onéreuse acquisition de Nuvia va peut être résoudre cette problématique pour Qualcomm. C’est ce que l’équipementier a prévu dès 2021. Les 1.4 milliards dépensés vont donner naissance à une solution hybride entre les différentes technologies des deux marque et baptisée Oryon.

Les coeurs Kryo, dérivés maison des Cortex classiques d’ARM, présents dans les puces des Snapdragon seront bientôt secondés par des composants Oryon pour améliorer les performances globales des SoC. Assez pour redorer le plafond de la marque dans le monde du PC pour commencer. Puis, probablement aux faveurs de diverses optimisations en efficacité, parvenir jusqu’aux puces mobiles.

Aucun vrai détail n’a percé quant à l’architecture ou aux méthodes employées par Qualcomm pour faire fonctionner Oryon. Cela nous laisse donc du temps avant une sortie qui devrait tout juste débuter en « 2023 »… Sans plus de détail quant à son objectif ou son trimestre de sortie si l’année est respectée.

Le pari reste et restera toutefois difficile pour Qualcomm. Je sais que je me répète mais… Apple, AMD et Intel  ne se contentent pas de se tourner les pouces pendant que Qualcomm bosse sur son Oryon. Les trois marques, comme ARM de son côté d’ailleurs, continuent de proposer des avancées sur leurs propres circuits.


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8 commentaires sur ce sujet.
  • 24 novembre 2022 - 18 h 56 min

    merci por l’info, Pierre.
    c’est sûr que ca va être TRES difficile pour Qualcomm :
    1. Ce que les entreprises (et nous souvent) recherchent en priorité dans Windows, c’est la *rétrocompatibilité* totale : quand on a fait développer une solution informatique X ou Y pour soi-même il y a 15, 20, 25 voire 30 ans et que plus personne ne la connait vraiment dans votre boite , votre intérêt *premier* c’est qu’elle continue a tourner sans problème .
    2. Apple arrive à générer de bonnes performances car il possède le Hardware *et* le Software , qu’il peut vendre à des prix premium et surtout que son écosystème est conçu pour permettre des changements brutaux de hardware (studio de Dev qui permettent une certaine indépendance du code envers la plateforme, outils de migration de code bien conçus et editeurs tiers habitués à changer de plateforme tous les 10 ans )
    3. Les utilisateurs sont par ailleurs moins réticent qu’avant à abandonner Windows , SI on leur propose un produit complet => exemple du Steam Deck, sous Linux .

    Qualcomm n’a pas ces facilités et cela risque donc d’être très difficile

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  • 24 novembre 2022 - 21 h 26 min

    « Apple, AMD et Intel ne se contentent pas de se tourner les pouces pendant que Qualcomm bosse sur son Oryon. »

    « Apple, AMD et Intel ne se contentent pas de se tourner les puces pendant que Qualcomm bosse sur son Onion. »

    Perso, je l’ai lu comme ça.

    Répondre
  • 25 novembre 2022 - 6 h 17 min

    Si c’est pour intégrer des solutios Windows, effectivement, le passif risque refroidir pas mal de monde…
    Si c’est pour intégrer des solutions ChromeOS (ou une version personnalisée de Linux selon le fabricant de la machine), ce sont probablement des prix trop élevés qui risquent de refroidir les acheteurs.
    D’ailleurs, Google ayant développé ses propre SOC pour ses Pixel, ne serait il pas susceptible d’en faire de même pour ses futures ChromeBook? La concurrence serait encore plus rude…

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  • 25 novembre 2022 - 11 h 22 min

    En fait quel intérêt pour qui ? Les arguments en faveur d’arm au debut (4g, autonomie) sont tombés d’eux-mêmes, alors ma foi pourquoi persévérer ? Quelques fois…

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  • 25 novembre 2022 - 23 h 21 min

    @Da Doo: effectivement Intel parvient désormais a un rapport Performance par Watt très proche d’ARM.
    <et sur Windows, c'est d'autant plus vrai :)

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  • bob
    28 novembre 2022 - 0 h 31 min

    Les puces Arm n’ont pas besoin de windows.

    Elles ont déjà MacOs et des millions de saveurs Linux différentes.

    Windows n’a pas besoin d’ARM.

    La prochaine fois on va essayer de faire tourner windoze sur du RISC-V ?

    Zindoze, c’est pas comme doom, ça tourne pas partout.

    Répondre
  • gg
    28 novembre 2022 - 4 h 44 min

    windows de viens de plus en plus pourris!! ce systéme d’exploitation est vouée à la mort certaine de moins en moins de cofidentalité, les paramétres qui sont remis stock a chaque maj et j’en passe
    ARM=linux.
    il faudrait un linux ou tout les fabricants s’associe pour faire une image stable sur la pluparts des processeur arm et avec differents environnements graphique pour contenter tout le monde

    Répondre
  • 1 décembre 2022 - 9 h 10 min

    @gg J’ai une Ubuntu sur ARM et c’est parfaitement stable et efficace. Je suis sous Gnome mais c’est aussi possible avec KDE et plein d’autres environnements graphiques, il suffit de recompiler.

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