Live now
Live now
Masquer
laisser-enfant-manger-sable
Parentalité

Est-ce que c’est dangereux de laisser son enfant bouffer du sable à la plage ? (Genre un verre à shot)

Votre enfant de moins de deux ans a une passion dévorante pour le sable ? Il passe ses journées à en enfourner volontairement dans sa bouche ? Bienvenue au club !

Publié en juillet 2021

Ah les grandes vacances au bord de la mer… Le ciel bleu, les mouettes, le bon air marin, les plages de sable fin et les bébés qui en mangent des pleines poignées. Sérieusement, c’est quoi le problème des enfants de moins de deux ans avec le sable ?

Pourquoi veulent-ils absolument goûter ce truc ? Voire en manger des quantités non négligeables, alors qu’on a prévu une super compote pour le goûter !

En plus, franchement, j’ai essayé pour ne pas mourir idiote, eh bien, c’est dégueu le sable. Ça fait srinch scrouch sous les dents et ça fait tousser. (Comme la compote qu’il faut pas respirer ! Si vous avez la référence, dites-le dans les commentaires).

Manger du sable : quels risques pour un bébé ?

Et puis, en bon parent responsable, vous vous êtes peut-être un jour demandé si ce n’était pas un peu dangereux de laisser les bébés bouffer du sable toute la journée.

Armées de notre pelle, on a décidé de creuser la question pour vous.

D’abord, le principal risque avec le sable, c’est la présence de petits cailloux, coquillages ou mégots de cigarettes qui risqueraient de venir se coincer dans la trachée de l’enfant. Bon, pas la peine d’être sur le qui-vive H24, il faut juste garder le truc en tête et surveiller l’enfant du coin de l’œil. (Et réviser un peu sa manœuvre d’Heimlich sur les bébés avant de partir en vacances, ça ne coûte rien.)

Ensuite, le second problème avec le sable, c’est son côté cracra, comme nous le confirme Tania Totolidis, médecin généraliste.

« Le sable est un nid à bactéries et il vaut mieux effectivement éviter d’en avaler. Le risque infectieux augmente évidemment avec la quantité. Ce sont essentiellement des infections à E. coli pouvant donner des troubles intestinaux de type gastro-entérites. »

Du coup, comme je n’ai pas du tout envie de revivre un épisode de gastro façon exorciste avec ma fille, je vais peut-être tenter de contrôler sa consommation de sable cet été. À moins que je ne l’installe directement sur du sable mouillé préalablement lavé par l’océan ? (Eh oui, je suis team grandes marées, vous saurez tout !)

Plusieurs études américaines ont d’ailleurs montré que les bactéries E. coli étaient plus présentes et persistantes dans le sable que dans l’eau de mer.

Comment empêcher son enfant de manger du sable à la plage ?

Pour distraire votre enfant du sable, vous pouvez prévoir d’emmener d’autres jouets à mâchouiller à la plage, car si les bébés utilisent parfois leur bouche pour découvrir leur environnement, au bout d’un certain temps, ils mordillent surtout des choses quand ils ont mal aux dents.

Alors, rien de mieux qu’un jouet en caoutchouc (ou une tong, propre de préférence) pour détourner le petit chouchou des cailloux de la plage (vous noterez que cette astuce fonctionne aussi avec les chiens).

On peut aussi tenter de le distraire en construisant des châteaux de sable qu’il peut écraser (succès garanti chez les tyrans en herbe).

Sinon, on peut être un peu fataliste et se dire que le bébé profitera de ces séances gastronomiques à la plage pour améliorer son immunité (ça sera toujours ça de pris pour l’hiver prochain en collectivité) et qu’après quelques verres à shot de sable avalé sous surveillance, il se lassera et passera à autre chose.

De toute façon, à part éviter de l’emmener à la plage ou répéter « non, je ne suis pas d’accord » sur trente-six tons différents pendant tout l’après-midi, je ne vois pas bien ce qu’on peut faire pour empêcher un petit curieux de moins de deux ans muni de deux mains de mettre du sable dans sa bouche.

En revanche, si votre enfant est un peu plus âgé, et qu’il continue à manger du sable, il est peut-être atteint d’un trouble du comportement alimentaire, le pica, qui consiste à ingérer régulièrement des substances non nutritives et non comestibles (papier, sable, etc). En cas de doute, parlez-en avec votre médecin généraliste.

Allez, bonnes vacances, bel été (et bonne dégustation ?) !

À lire aussi : 11 bonnes raisons de ne pas aller à la plage avec ses enfants


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.

Les Commentaires

1
Avatar de Joulietta
6 juillet 2021 à 19h07
Joulietta
Effectivement je ne croyais pas qu'on puisse manger du sable sans avoir vu mon fils (1 an 1/2) faire sous mes yeux ! Et en plus il croquait tout cela joyeusement
Je vous épargne la description du ciment dans la couche après les 4 poignées qu'il s'est enfilé !
5
Réagir sur le forum

Plus de contenus Parentalité

Source : FatCamera de Getty Images Signature
Parentalité

Droit de visite des pères : voici le seul avis qui compte, celui des concernées

5
Mode

Quelle est la meilleure culotte menstruelle ? Notre guide pour bien choisir

Humanoid Native
Source : Pixelshot
Parentalité

Les 5 objets pratiques pour partir en vacances avec un bébé

11
Source :  idal de Getty Images Pro
Parentalité

Des moutons pour remplacer les élèves ? Cette école l’a fait (et il y a une triste raison à cela)

4
Source : damircudic de Getty Images Signature
Parentalité

Le gouvernement va-t-il ENCORE se planter avec la création du congé de naissance ?

9
Source : Oksana Oliynyk de Getty Images
Parentalité

Une étude dévoile le jour où les enfants sont les plus chiants

Source : Avalon_Studio de Getty Images Signature
Conseils parentalité

Vos enfants ont du mal à manger ? Et si vous essayiez la technique de la bougie ?

Crédit photo : Pexels / Tima Miroshnichenko
Conseils parentalité

Comment maintenir le lien avec les grands-parents quand on habite loin d’eux ?

Source : Choreograph
Parentalité

Ces 15 phrases clichées qu’on dit TOUS à nos mômes, comme nos parents avant nous

2
Source : SimpleFoto
Conseils parentalité

Parentalité : 3 raisons qui font que les pro de santé ne sont pas toujours raccord (et c’est pénible pour les parents)

1
Source : Kaspars Grinvalds
Parentalité

« J’ai traversé une sévère dépression du post-partum » : dans la vie de Paula, mère célibataire d’un enfant

Pour les meufs qui gèrent